NUCLEUS a participé à une étude sur le défaut "jambon déstructuré" en partenariat avec l'IFIP, FG Porc et plusieurs salaisonniers.
Ce travail avait pour objectif :
Evaluer la fréquence d’apparition du défaut “jambon déstructuré” sur des porcs charcutiers issus de verrats Piétrain
Estimer la variabilité génétique du caractère (pas seulement l’effet associé au génotype Hal)
pour mieux comprendre l’origine du défaut et améliorer la stratégie de sélection
Plus de 1200 porcs issus de verrats Piétrain NN, Nn et nn ont été suivis individuellement jusqu’au désossage du jambon.
Tous les porcs de l’étude ont été abattus dans des conditions standardisées respectant scrupuleusement les préconisations de l’IFIP ( ajeunement, transport et temps d’attente à l’abattoir).
Dans cette étude, la fréquence d’apparition du défaut “Jambon déstructuré” est de 14%.
Le risque d’apparition du défaut est 3 fois plus élevé chez les porcs charcutiers Nn. Plus le pH ultime est bas, plus la fréquence du défaut est élevée. On constate la même relation sur les carcasses à TMP élevé.
Les issus des verrats NN Piétrain by Nucléus sont meilleurs que les issus des Piétrain nn.
Grâce à la prise en compte dans les index de sélection des milliers de mesures de pH ultime collectées en routine sur les collatéraux des Piétrain Nucléus et à la mise en place d’une notation du défaut “Jambon déstructuré” sur les collatéraux de la station FG Porc, nous sommes convaincus d’une évolution favorable dans les prochaines années.
Référence : Les cahiers de l’IFIP - Revue R & D de la filière porcine française - Vol 5 - N°2 - 2018. Etude génétique du défaut “jambon déstructuré”
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